ELLIOT - LE GLADIATEUR DE L'HUMOUR - Théâtre du Gymnase

Publié le par L'Autre interview

Affiche

 

 

PROLONGATIONS :

du 5 octobre au 28 décembre 2009
le lundi à 21h30

au Théâtre du Gymnase
38 Bvd Bonne Nouvelle
Paris 10è

Petit Gymnase

Tarifs : Unique : 22 €

  Location : 01 42 46 79 79

 

 

 

 


Elliot « Le gladiateur de l’humour » est un spectacle alliant le stand up, le comique visuel et le Rock’n’lol !

 

Terriblement expressif avec une gueule entre Jim Carrey et Mick Jagger, Elliot porte en lui toutes les caractéristiques d’un gladiateur…

 

  D’abord parce que c’est une bombe elliotartistique qui nous étonne dans l’originalité des registres qu’il aborde, né de son expérience de vingt ans de scène et de plus de 2000 représentations.

 

Elliot est toujours gladiateur dans sa générosité à vouloir nous transmettre son énergie comique parce que c’est un artiste tout terrain des spectacles de rues, du music hall, des cafés théâtres, des festivals de l’humour…

 
Mais aussi polyglotte, puisqu’il a joué en Espagne, en Allemagne et en Angleterre.

   

C’est une performance de gladiateur autrement dit un performeur !

 

Et ce gladiateur de la performance a réalisé plusieurs choses qui lui sont propre et que j’ose dire, n’avoir jamais vu :

  

Il sait prendre un volume avec toute la magie de son expression généreuse, qui pourrait elliot_02être terrifiant, s’il ne les rendait terriblement drôle.

  

-  Il sait suspendre le temps en un instant de douceur poétique, grâce à la magie d’une bombe aérosol.

 

Il sait nous emmener dans un hommage particulier au Rock, en digne fils de Mister Bean et Benny Hill, est-ce possible ? Il le prouve !  

 

Elliot est un gladiateur un vrai de vrai et il vous prouvera en un tour de mouvements et de vêtements, que c’est bien l’athlète de l’affiche !

 

Alors n’hésitez pas…vous deviendrez peut-être à votre tour, d'une certaine façon un peu gladiateuse ou gladiateur…

 


 

Elliot, la gladiator’s attitude, d’où vient-elle ?

 

Je dis souvent, le personnage que tu incarnes sur scène, c’est jamais qu’une caricature de toi-102même ! Pour être vrai sur scène, tu utilises ce que tu es ! Tu grossis le trait, c’est une caricature ! Moi, j’ai fait quelques workshops qui sont des espèces de cours que tu donnes pour des apprentis comédiens, clowns, etc…. et souvent je leur dis : « tu es ce que vous êtes ! ». Si vous êtes quelqu’un de nerveux, d’énergique, de tendu, il faut utiliser ce qu’on est, se servir de son histoire. Moi, c’est vrai que je suis quelqu’un de sportif et je l’utilise sur scène, j’aime la gestuelle, le corporel, j’aime bien ce coté interactif. Je suis un travailleur social au départ : j’étais éducateur. C’était un travail d’aller vers les gens, mais tu l’utilises, tu utilises ton histoire ! C’est ce qui marche le mieux, je pense ! À partir du moment où tu joues quelque chose qui est proche de toi, tu es dans une certaine vérité, Tu es authentique !

 

Tu as plus de 1 000 représentations dans les sandales ?

 

Oui ! Sans chaussettes !

 

Est-ce que tu étais déjà un gladiateur en devenir ?

 

Je pense que je suis gladiateur depuis que je suis né, de par mon histoire. Mes parents étaient divorcés, j’ai vécu avec mes grands-parents, j’étais ballotté à gauche, à droite, je n’avais pas vraiment de place et tu dois exister là dedans….. Tu te construis une personnalité qui fait que : « Ah ! Je vais exister ! Je vais être reconnu ! » Ce n’est pas très original mais pour être reconnu, eh bien, on se 03montre ! Et la meilleure façon de se montrer, c’est d’aller sur scène ! Quand j’étais adolescent, j’ai commencé par faire des play-back dans les boums. La première fois que je suis monté sur scène, j’ai fait une parodie d’un chanteur de rock et à chaque fois, j’ai cette espèce de retour à l’adolescence. On dit souvent quand on parle du clown, que c’est celui qui a gardé le coté enfant. Moi, j’ai gardé mon coté ado, parce que mon enfance n’est pas intéressante, je n’ai pas eu une belle enfance, je n’ai pas des émotions très fortes dans mon enfance. Par contre, l’adolescence est une période très forte chez moi ! C’est une période de reconnaissance. J’ai commencé à exister quand j’avais 14, 15 ans et j’ai rencontré ma femme très, très jeune, j’avais 18 ans ! Ça fait bientôt 30 ans qu’on est ensemble ! C’est rare !  Je pense que je serai adolescent jusqu’à la fin de mes jours, je serai un « adulescent » comme on dit !

 

Moi je t’avouerai que c’est ce que j’ai senti dans le spectacle, c’est que tu t’adressais à l’adolescent qui était en toi !aph8

 

C’est ça que tu as ressenti ? Je suis très heureux ! Ce que je veux, c’est toucher l’adolescent qui est en toi et pas l’enfant, parce beaucoup de clowns vont toucher l’enfance, les humoristes touchent le coté adulte, le coté effronté qu’ils n’ont pas et qu’ils voudraient être. Moi, j’adore ce coté adolescent parce que je suis très rock ‘n’ roll dans l’esprit. Des gens comme Iggy Pop, comme Mick Jagger sont restés ados et c’est ce qui en fait des êtres à part, Un mec comme Hugues Auffray, à 80 balais, il est toujours ado, j’aime les gens comme ça ! L’adolescence, c’est vraiment une naissance ! J’ai adoré cette période là ! Parce que j’ai découvert tout ! La musique, le spectacle, l’amour, je serais toujours très nostalgique de cette période là et j’essaye toujours de reproduire ça !.....

 

Mais 1000 représentations de ton spectacle sur le gladiateur, tu bouffes de la scène ?

 

01Ça fait longtemps que je fais ce métier là, j’ai fait des spectacles de rues, du music hall… j’ai fait un peu de tout : de l’impro, du café-théâtre, une espèce de mascotte humoristique qui débarquait sur des festivals de rock, en Allemagne, en Belgique…... C’est toutes ces choses qui ont alimenté mon personnage.

Quand je dis 1000 représentations, c’est avec beaucoup d’humilité que je donne ce chiffre.

Si je fais le compte, je fais une moyenne entre 80 et 100 représentations par an et j’ai 20 ans de boulot ! C’est donc plutôt 2000, le chiffre exacte.

J’ai commencé à jouer la comédie, j’avais 18 ans. C’était dans le cadre de mes cours d’éducateur social, j’ai rencontré un pote et on a monté un petit duo de clowns et j’ai fait du clown pour les enfants au départ, puis ça a été une évolution…. Donc, oui, j’ai bouffé de la scène, franchement, j’en ai bouffé beaucoup !

 

A la fois, tu en bouffes beaucoup et tu es tout terrain dans ton expérience, je trouve cela assez généreux, tu n’as pas peur du risque ?

 

Non mais c’est ça le coté gladiateur, j’ai un coté « fighter » ! Dans « Le gladiateur de l’humour », je ne raconte pas une histoire de gladiateur, c’est un petit prétexte mais c’est vrai que quelque part, je suis un peu gladiateur. Pendant des années, j’ai toujours débarqué sur scène devant un public qui ne me connaissait pas. 107Donc, ma première mission, c’est de les gagner, de les séduire, si tu dois les emmener dans ton univers! Ça a un coté gladiateur ! Puisqu’il peut faire ça : donc je montre là le pouce vers le haut ou ça : le pouce vers le bas ! C’est beaucoup plus facile quand tu es une personnalité connue, médiatique, les gens viennent voir le mec de la télé qu’ils connaissent depuis des années, qu’ils adorent….. En même temps, c’est autre chose : tu ne dois pas décevoir, il faut toujours surprendre ! Mais le challenge au départ est quand même beaucoup plus violent quand tu es quelqu’un qui n’est pas connu. Tu es à la merci du public ! Donc, ce coté gladiateur, je pense que je l’aurais toujours parce que c’est en moi ! Il y a plein d’artistes qui sont comme ça, des gens comme Iggy Pop, comme Mick Jagger, c’est toujours des gladiateurs : ils montent sur scène, ils veulent gagner le public, ne jamais décevoir, ils vont donner tout ce qu’ils ont dans le ventre !…

 

Moi je dirais que toi, tu es plus gladiateur qu’eux dans la mesure où tu passes de la rue à la scène, sur un truc : tu te fous à poil, tu vois ? Tu redémarres complètement des choses nouvelles, je trouve que c’est une certaine force de caractère, qui est à saluer !....02

 

Oui, oui, oui…. c’est existentiel, aussi tu vois ? J’ai besoin de ça moi ! J’ai besoin de ce challenge, de ce coté tout terrain ….

 

Vous avez commencé comment en fait ?

 

L’histoire de ma vie, je pense, c’est mon histoire d’ado qui revient à chaque fois, tout le temps, j’ai besoin de ça, puis je pense que c’est un métier de générosité. La première mission d’un mec sur scène, d’un comique, c’est de divertir avant tout, d’être généreux, on peut faire un peu d’humour noir, on peut être un peu piquant, mais il faut pas que ça soit le menu principal. Je pense qu’avant tout, il faut que les gens s’amusent, reçoivent quelque chose de positif et de la générosité ! Je ne peux pas accepter que les gens ne m’aiment pas. Sans prétention, 80 % des critiques sont toujours très positives. Parfois il y a des gens qui n’aiment pas, parce qu’ils ne sont pas en attente de ça et ça me touche ! Je n’aime pas recevoir des critiques négatives mais je pense que, même les gens qui n’aiment pas ce style de spectacle, ont quand même ressenti la générosité, l’énergie et ils le stipulent toujours ! On a eu une mauvaise critique dans le Figaro ! Le type a dit : « oui, ce mec a du punch, de l’énergie, une gueule à jouer dans les films d’action, il est généreux mais le spectacle ne vaut pas le détour, etc.». Il y a mieux hein, comme critique ! Mais il a quand même souligné le fait qu’il a ressenti cette énergie, aph15cette générosité ! Tu dois accepter ! Le mec : il a pas aimé, il a pas aimé ! On ne peut pas être aimé de tout le monde !

 

Il n’est pas redescendu dans son adolescence ?

 

Non parce que je pense qu’il y a beaucoup de gens qui n’acceptent pas ça ! Qui se la pète quoi ! Qui jouent l’adulte ! Qui jouent le savoir, la connaissance.

 

Tu as joué dans 8 pays, est-ce que tu as un humour propre à chacun ?

 

Par exemple, le public en Espagne, au départ il vient pour s’amuser ! Il rentre dans la salle de spectacle, ils ont la banane ! C’est la fiesta! C’est flamenco ! C’est sangria ! Après, il ne faut pas les décevoir et il faut que tu donnes ! Ils sont en attente !

En Allemagne, il y a un coté très festif, un peu Oberbayern. Ils sont un peu lourds au départ mais après, quand ils sentent que l’artiste est là, présent : total respect ! Après cela devient quelque chose de fabuleux !

On dit toujours que le public parisien est plus difficile, plus pointu, plus exigeant, je pense que le public de chaque capitale est un peu comme ça ! Si tu vas à Madrid ou si tu vas à Londres, tu retrouves un peu les mêmes choses….. Une capitale, c’est une capitale ! Moi, je joue beaucoup en France depuis 3, 4 ans, j’ai fait le Festival d’Avignon et ça m’a amené pas mal d’engagements mais moi en France, je ne ressens pas de différence d’humour…. les gens viennent au départ parce qu’ils ont envie de s’amuser, de recevoir, de se détendre, ils ont envie qu’on les emmène ….

Je n’ai pas un univers très nationaliste, non plus ! Je n’ai pas un humour particulièrement aph7francophone, même si je parle français ! Les thèmes que je touche, je peux en parler dans tous les pays du monde. À partir du moment où tu ne mêles pas la politique ! Mais si je vais jouer en Espagne, au lieu de dire Sarkozy et bien je dirais le nom du Président espagnol ! Au lieu de parler du Gymnase, du Stade de France, je parlerai de Las Ventas de Madrid, du FC Barcelone mais les thèmes touchés : un spray, une guitare, des jeux vidéos, le sexe, la salle de sport, tu le retrouves partout ! C’est international et moi j’aime bien toucher les thèmes où tout le monde s’y retrouve ! Voilà !

 

Est-ce que ça ne montre pas un appétit : tous les comédiens ne partent pas comme ça dans 8 pays ! Est-ce que ça, ça ne détermine pas une force de gladiateur ?

 

aph2

 

Ça te donne en tout cas une ouverture d’esprit ! Parce que le fait de voyager, tu passes les frontières, donc tu passes les frontières de beaucoup de choses, ce n’est pas qu’une ligne sur une carte! C’est une autre couleur, une autre langue, une autre odeur….. On retrouve les mêmes choses un peu partout, parce que je pense que le monde devient de plus en plus formaté mais il y a quand même une histoire qui est différente. L’espagnol reste l’espagnol, l’italien, l’allemand… il y a du bon partout et ça donne une richesse, j’ai gouté à plein de choses, de sensations différentes, il faut être universel ! Ça te donne un coté universel !

 

Le secret de ta force de gladiateur, ne vient-il pas de la tendresse de l’art du mime ?

 

Le mime, c’est quelque chose de très raffiné, de très poétique, de très sensible et l’utiliser en décalage en étant un personnage un peu électrique, un peu rock ‘n’ roll, ça renforce le mime et ça sensibilise le coté rock!

 

C’est plus un équilibre ?

 

06C’est plus un équilibre parce que je suis comme ça aussi ! J’ai le coté sensible, le coté animal, gladiateur mais j’ai aussi le coté fragile. On a tous en nous le coté masculin et le coté féminin, on a tous le coté : « je fonce !» et le coté « j’ai peur ! »

On a tous peur : de nous, des autres, de conneries….. Le mime, c’est un mode d’expression avant tout, qui est universel justement et pourtant je n’ai jamais pris de cours de mime ! J’ai fait un stage de mime dans ma vie, 5 jours avec un japonais, il y a 25 ans ! Et à coté de ça, j’ai fait beaucoup de sport, j’ai pratiqué les arts martiaux, ce qui m’a donné ce coté athlétique. Il a lien entre tout ça !

 

Tu as fait quand même du karaté à un niveau assez élevé, qu’est ce que ça t’a apporté sur scène ?aph4

 

La présence ! Quand tu te mets devant un mec et que tu sais que tu peux te faire canarder, c’est beaucoup plus violent que se mettre devant un public, ça donne une force, de l’assurance. On est jamais sûr de soi ! De prendre l’espace aussi : le fait de bouger le corps, de se déplacer, d’aller en avant en arrière, dans les arts martiaux, on va vers l’adversaire, on recule… Cela apporte aussi dans le timing du déplacement… On peut même pas l’expliquer, en fait, c’est quelque chose que tu ressens ! Avant de monter sur scène, j’ai des rituels plus d’arts martiaux que de comédien, je m’échauffe, aph5je sautille, je tourne la tête et mes hanches, j’étire mes jambes, je me regarde devant la glace, comme un boxeur qui va monter sur le ring! D’où le coté gladiateur ! Je fais semblant de sauter à la corde, ça m’aide. Je me gonfle, ça fais monter l’adrénaline. Je prends de la vitamine. Je ne peux pas monter sur scène sans me préparer physiquement, il faut que je bouge! Je fais ça dix minutes. Il faut que je le fasse, c’est mon rituel. Quand les gens rentrent dans la salle, moi je suis déjà sur scène, derrière le rideau. J’aime bien entendre les gens qui rentrent, je les entends venir, pendant environ un quart d’heure. J’aime entendre la aph9salle qui se remplit, sentir l’odeur, que je sois là ! Être déjà là !

 

Il y en a qui ont le trac et toi en revanche tu accueilles les gens !

 

Moi ça me foutrait le trac de rester dans ma loge et qu’on me dire 5 minutes avant : « Elliot on y va ! » ça m’angoisserais ! Moi, j’ai besoin d’être là ! Je suis comme un lion en cage qui va bientôt commencer son numéro de cirque!

 

Tu es sensoriel ?

 

Oui, oui, il faut que je sente ça ! Très sensoriel !

 

Tu as eu des grandes salles ? Des publics importants ?

 

J’ai déjà joué dans toutes sortes de salles de 200 à 1000 places. Maintenant, les trop grosses salles c’est pas trop mon truc, parce que tu perds quand même pas mal dans l’expression du visage. J’ai fait des festivals d’humour, le Printemps du rire à Toulouse, des choses comme ça, dans les salles de 6 à 700 places et ça08 se passe super bien parce que tu as l’éclairage en conséquence. Et puis, il y a autre chose, dans les petites salles, tu gagnes peut être plus sur l’expression, sur

la complicité. Dans

les grandes salles, tu gagnes plus sur le déplacement du corps, sur le coté visuel. Si tu es dans une salle comme ici et tu vois un ballet, tu peux voir le danseur de près, sa musculature, son corps mais le coté visuel, le coté chorégraphique, tu le ressens beaucoup plus dès que tu prends du recul !

 

On a l’impression que cette générosité, tu veux la transmettre, on a ce sentiment là …

 

Ah oui ! Je veux donner de l’énergie aux gens, je veux recharger les batteries ! Je veux qu’ils ressortent avec la pêche! Je ne veux pas qu’ils ressortent avec plein de messages dans la tête mais qu’ils ressortent en disant : « on est bien, on a pris de l’énergie, du punch, on a vu un mec sympa, quelqu’un qui nous a fait marrer, qui nous a surpris…. » Je mets plus l’accent sur la performance et la générosité que sur le coté intellectuel, c’est certain ! J’aime bien aussi faire des petites vannes ou des petites phrases, même des jeux de mots mais ce n’est pas mon message premier, j’ai envie de recharger les batteries, que le public ait fait le « plein » en repartant!

 

C’est toute ton expérience d’homme…

 

Oui, oui ! Tu donnes pour recevoir et voilà !

 

Il y a une intention…

 

Oui c’est : « je vous aime : aimez-moi ! » voilà, c’est ça !

 

Le sketch de la bombe est entre douceur, évasion et humour explosif, où es-tu aller chercher une idée pareille ? 103

 

 

Le spray, c’est né d’une impro ! J’ai déconné un jour avec un vrai spray pour les toilettes ! Et puis voilà, c’est là maintenant ! Tout d’un coup, vient l’idée, tu le développes, parfois l’impro te donne des cadeaux merveilleux ! Il y a beaucoup de choses dans le spectacle que je rajoute soir après soir, parce que je l’ai fait la veille en impro, puis je me dis : « ça marche, je le garde ! »  L’impro est dangereuse et fabuleuse à la fois ! Des fois, tu fais des impros, tu te plantes mais ça c’est, c’est le risque mais quand tu as quelque chose de bon en impro, tu peux le noter, tu peux le resservir. Après, c’est le public qui construit un spectacle. Il faut que tu travailles sur une base au départ, sur des idées et après c’est lui qui te termine

la partition. Moi

, je suis à l’écoute du public ! Il te donne les notes, toi, tu as une idée de musique…. il termine la partition, je crois que c’est la meilleure définition !

 

Ton sketch sur le rock, là, c’est un concentré du «  Rock comédie show » ? 

 

106J’ai repris le final de ce spectacle et je l’ai remis dans les gladiateurs, parce que je trouve que ça collait bien et puis c’est un numéro que j’aime beaucoup aussi, parce que je m’éclate dedans! Donc, quand tu t’éclates dans un truc, c’est quand même con de l’arrêter ! Il faut garder les choses dans lesquelles on s’amuse et puis, elles sont fortes parce qu’elles sont rodées et qu’elles ont l’expérience ! Quand, le reste du spectacle aura l’histoire de la guitare, ça va être super ! Il faut laisser le temps au temps ! En même temps il faut toujours avancer, il faut toujours recorriger, remettre en question, trouver mieux… Je ne suis jamais content, il faut toujours que ça soit mieux.

 


 

 

Site : http://www.elliotcomedy.com/photo/gall2/aph4.htm

 

 


 

 

Crédits Photos : Didier Pallagès & Stéphane Sagas

 

 


Merci à Christine Houvenagel pour l’aimable retranscription dactylographique de cette interview.

 

 

 

 

 

 

 

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R
<br /> Bravo<br /> <br /> et bonne continuation<br /> <br /> <br />
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